Les plans sociaux se multiplient dans l’industrie aéronautique. Outre Airbus, Safran, Thalès et Dassault, plus de mille sous-traitants doivent tenir jusqu’à ce que l’activité redécolle enfin.
Avant que le Covid cloue au sol la plus grande partie des 43 000 avions de ligne mondiaux, l’obsession d’Airbus (135 000 salariés) était d’augmenter sa capacité de production de 60 à 63 appareils par mois.
Locomotive, avec le motoriste Safran, le constructeur Dassault et l’électronicien Thales, d’une filière française de 350 000 emplois directs (hors aéroports et compagnies aériennes) et 75 milliards de chiffre d’affaires, le champion de l’aéronautique entraînait plus de 1 300 sous-traitants dans une course à la productivité et aux investissements.